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- La fabrication d'une chaussure en cuir
Comment est fabriquée une chaussure en cuir ?
Une paire de chaussures Bexley est l'œuvre d'artisans hautement qualifiés, et nécessite jusqu'à 180 opérations manuelles pour sa confection. Du dessin initial au bichonnage, découvrez toutes les étapes de la création d’un authentique soulier en cuir de qualité.
Le design
Conçus et dessinés à Lyon
Tous nos produits sont conçus et dessinés en France par nos équipes, à Lyon.
En s’appuyant sur l’air du temps en termes de style et de confort ainsi que des retours clients, les personnes en charge du développement des chaussures proposent un croquis de la chaussure, sans oublier le choix des matières et des couleurs.
Ce cahier des charges servira de guide durant toutes les étapes de sa fabrication.
Quelles sont les étapes de la fabrication d'une chaussure ?
1. Le patronnage
- Création d’une forme en 3D par le formier, qui servira de base à la coquille.
- Création d'une coquille (3D) sur laquelle le modéliste redessine les lignes imaginées par le styliste (2D). Un dessin détaillé qui tiendra compte des coutures, remplis, perforations…
- Éclatement du dessin réalisé sur la coquille et mise à plat des différentes pièces de la tige de la chaussure. On obtient donc des patrons qui serviront de gabarit au coupeur.
2. La découpe
Découpe des éléments par le coupeur dans les peaux. Le coupeur « lève » les différentes parties de la tige à l’aide d’emportes pièces en métal et d’une presse hydraulique. Le coupeur sélectionne aussi les peaux les plus adaptées à chaque élément, et optimise leur découpe pour minimiser les chutes. Son rôle est aussi de s’assurer de l’absence de défauts à la surface des peaux choisies.
3. L'assemblage
- Les différents éléments sont cousus ensemble pour former la tige de la chaussure. Pour éviter les surépaisseurs lors des superpositions de matière, on « pare » au préalable les morceaux de cuir en les affinant au niveau des liaisons.
- Assemblage des éléments pour former le dessus de la chaussure : c’est ce qu’on appelle le piquage.
- Le piqueur effectue aussi le rempliage : le bord de certaines pièces est plié sur lui-même puis collé et cousu afin d’obtenir une finition plus esthétique.
- Place au claquage : l’avant et l’arrière de la chaussure sont assemblées pour obtenir la tige, qui sera ensuite lacée et prête à monter.
4. Le montage et le semellage
- Des renforts sont appliqués entre la peausserie et la doublure : le contrefort, qui maintient le talon en place, et un empiècement rigide à l’avant appelé “bout dur” qui évite la déformation de la chaussure.
- Une fois assemblée, la tige est placée sur la forme qui a servi à créer la coquille de départ.
- La tige est fixée au niveau de la semelle à la première de montage en cuir : on obtient enfin une chaussure fermée, en volume.
- La semelle en cuir est découpée à l’aide d’un emporte-pièce, et encollée à la première de montage. Les éventuels surplus de cuir seront retirés à la fraiseuse.
C’est l’heure du montage, ici un cousu Blake, un grand classique des souliers Bexley. Cette technique de montage voit la tige directement reliée à la semelle grâce à une couture unique la traversant de part en part.
5. Les finitions
- La chaussure est patinée à la main, pour en sublimer la couleur naturelle et lui apporter du caractère
- Le cuir de la chaussure est ensuite lissé afin d’avoir un fini très doux. C’est le galochage
- La chaussure est inspectée sous toutes les coutures, chaque détail est retravaillé et affiné pour un rendu final impeccable : c’est le bichonnage
- Après un contrôle minutieux, les chaussures sont enfin lacées, cirées et mises en boîte. Elles sont prêtes à quitter la ligne de production pour rejoindre les boutiques Bexley